top of page

Le chemin vers l’apesanteur

  • Photo du rédacteur: Nirvana Gilbert
    Nirvana Gilbert
  • 6 août
  • 2 min de lecture

Photo prise par NTao
Photo prise par NTao

Le meilleur voyage jamais fait est celui dans lequel on emporte le moins de choses, et celui dans lequel on rentre chez soi avec un ou deux souvenirs au lieu de valises pleines de souvenirs déjà vécus des lieux que l’on a visités pendant les vacances. La raison de tout cela est la légèreté, laissant derrière nous toutes sortes de poids morts. Autrement dit, l’inutilité d’accumuler un surplus de biens pour se persuader qu’il nous manque rien. C’est donc la tentative de croire qu’au cours de cette vie, nous avons possédé et experimenté un morceau de tout ou presque. Dans le chamanisme moderne, nous faisons de notre mieux pour suivre un chemin de légèreté, d’apesanteur. Pour tout et n’importe quoi, moins il y a d’objets (de choses), mieux c’est, plus c’est bénéfique et attrayant (encore plus contemporain et authentique). Pour être aussi direct que possible, nous ne pouvons pas réduire les pratiques de guérison à des spectacles flamboyants ou à des drames séduisants pour attirer l’attention des autres.


Un membre de notre cercle d’Arts Martiaux Internes qui entame ses premiers exercises chamaniques avec nous m’a téléphoné il y a quelques jours un peu attristé car il n’a pas encore reçu le tambour mongol qu’il a commandé sur un autre site il y a un mois. Je comprenais sa tristesse et je la comprends toujours. Cependant, je l’ai encouragé à considérer ses premier exercises chamaniques comme des étapes vers moins de choses. Nous pouvons considérer cela comme les étapes vers la purification intérieure. Ce n’est pas une chose facile à faire parce que nous sommes fortement conditionnés par le matérialisme. Si nous ne le voyons pas, ne l’avons pas et ne l’utilisons pas pour notre plaisir au moment qui nous convient le mieux, nous avons tendance à croire qu’il n’est pas important ou qu’il n’existe pas. Et pourtant, de manière paradoxale, le chamanisme consiste à ressentir et voir l’invisible comme si c’était une tasse de thé dans nos mains — en effet aussi réelle, aussi tangible.


Regardons ce que nous avons et faisons avec cela ce que nous pouvons dans notre Ici et Maintenant. Ne nous encombrons pas d’une multitude de choses et ne le considérons pas comme nos outils indispensables. Le seul outil indispensable est notre souffle. Le reste n’est que pure décoration. Bien sûr, je ne dis pas qu’un tambour n’est pas nécessaire en chamanisme. Je ne dis pas que je n’apprécie pas ma guimbarde lors d’une séance chamanique. J’aime mes cloches, mes bols, etc. Cependant, je garde à l’esprit que si je suis privée de tout cela, mon voyage chamanique doit se poursuivre, transcender les objets.


Jusqu’à la prochaine carte postale. ;)



Commentaires


Postes en vedette
Aucun post publié dans cette langue actuellement
Dès que de nouveaux posts seront publiés, vous les verrez ici.
Messages récents
Recherche par tags
Suivez-nous
  • Facebook Classic
  • Twitter Classic
  • Google Classic
bottom of page